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    Apocalypsis

Les œuvres d’Apocalypsis ne sont pas celles d’une figuration des images décrites dans le texte de saint Jean : cavaliers, dragons, anges, archanges… ni même une interprétation seulement personnelle que l’artiste souhaiterait communiquer, mais incarne plutôt l’image sans figure d’une épiphanie  lumineuse.

« Viens et vois »

L’apocalypse nous invite à voir et à cheminer.

Un dispositif physique et visuel ouvrant au visiteur un cheminement qui se décompose en expérience de passages. Les œuvres s’opposent, s’unissent ou se complètent et font place, d’étape en étape à la lumière, au vide et au silence, exigeant de la vision un regard méditatif et contemplatif. Leur monumentalité et l’impossibilité offerte au regard de les embrasser dans leur globalité, font basculer la vision vers notre intimité et invitent chacun à expérimenter quelque chose de sa propre humanité.

Des icônes contemporaines comme présence, dans l’instant, de ce qui est ni enfermé, ni localisé mais rayonne dans la béance des blancs et des noirs autour d’un centre. Ce carré or-lumière, centré ou décentré qui n’induit pas à voir au-delà de l’objet représenté, mais devient l’expression même du sens caché et secret de l’image.

Elles sont ni des surfaces accrochées à un mur, ni des sculptures autour desquelles nous pourrions tourner, ce sont des parois qui se dressent et se déploient en un corpus signifiant, composé d’une chambre d’or et de neuf diptyques, en résonance les uns avec les autres. Ils se font l’écho de nos songes ou visions, enfuis au plus profond de nous. Dix stations ou temps qui dévoilent ou voilent la réalité d’une expérience qui n’a de sens que dans le paradoxe et les antagonismes de l’être.

Un parcours méditatif qui chemine.

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